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S7 / STUDIO LAURENT DUPORT / 2007-2008

Cette page synthétise le travail effectué par les 13 étudiants du studio encadré par Laurent DUPORT, dans le département Architecture et Patrimoine, lors du semestre 7 (octobre 2007 à janvier 2008). Dossier réalisé par Jean-Yves DEMUYTER.


sommaire

  1. Analyse de projets urbains
  2. Analyse de pavillons
  3. Projet urbain à Saint-Gilles



1) Analyse de projets urbains



Chaque groupe de 2 ou 3 étudiants a eu en charge de faire un exposé analytique de projets urbains récents, portant sur les villes de Lille (EuraLille), Rennes (Rennes horizon 2015), Seine-Saint-Denis (La Plaine St Denis), Bordeaux (Les Rives de Bordeaux), et Paris (Rive gauche - ZAC Masséna).

Cette approche par l'analyse avait pour but de nous faire entrer dans le projet urbain, développé plus tard dans le semestre.

téléchargement des dossiers
  • EuraLille (fichier pdf / 4.02mo) - Travail de Jérome COLAS / Chrislin GAZAN / Jérémy T.MONDANCIN
  • Rennes 2015 (fichier pdf / 6.98mo) - Travail de Jean-Yves DEMUYTER / Carmen FRERICH / Raphaela SCHRACK
  • Plaine St-Denis (fichier pdf / 11.3mo) - Travail de Clément BERTHET / Demian GRENIER
  • Rives de Bordeaux (fichier pdf / 2.36mo) - Travail de David BLUTEAU / Yohann FLORENTIN / Agnès MAZOYER
  • ZAC Masséna (fichier pdf / 11.5mo) - Travail de Dany BODIN / Patrick FORAIN





2) Analyse de pavillons



Dans le cadre des séminaires (en parallèle du studio), nous avons été amenés à analyser, par groupe de 4 ou 5 étudiants, trois pavillons emblématiques du XX° siècle, à savoir :

  • Le pavillon de l'Allemagne à Barcelone de Mies VAN DER ROHE,
  • Le pavillon au Musée Kroller Muller à Otterlo de Gerrit RIETVELD,
  • Et le pavillon de Heidi Weber à Zurich de Le CORBUSIER.

Cette analyse consistait à :

  • Dessiner sous forme de schémas et toute représentation jugée utile à la compréhension (maquette de principe) les éléments de site, programme, structure, entrée, circulation, fermeture...
  • Redessiner à des échelles codifiées le plan de masse, les plans de niveau, des coupes significatives et les élévations.
  • Rédiger une notice qui situe et dégage les caractéristiques exemplaires de chaque pavillon (rapport au site, enjeux, programme, situation dans l'oeuvre de l'architecte...)
  • Et enfin, élaborer des maquettes analytiques à différentes échelles, permettant de synthétiser les principes énoncés.

Cette analyse nous a occupé les 7 premières semaines du semestre : entre la recherche documentaire, le dessin des plans/coupes/façades ou encore les maquettes, il y avait vraiment de quoi occuper les 4 ou 5 étudiants de chaque groupe ! C'est assez sportif...




Pavillon de l'Allemagne - Barcelone - Mies VAN DER ROHE

Cet édifice construit par Mies van der Rohe fut le pavillon allemand de l’exposition universelle de Barcelone en 1929. Ce bâtiment, aux formes simples mais faisant appel à des matériaux plutôt luxueux comme le marbre ou le travertin, est un des monuments les plus emblématiques de l’histoire de l’architecture moderne. Il a permis à Mies d’expérimenter deux principes architecturaux : le plan libre et la fluidité de l’espace.

Le plan libre est un concept qui libère les murs de leur fonction porteuse. Les murs deviennent alors des parois légères dont le rôle se résoud à la partition et la délimitation des espaces.

La fluidité des espaces fait s’interpénétrer l’intérieur et l’extérieur grâce aux murs rendus presque transparents par des façades en verre et de fins porteurs métalliques. Un jeu se fait entre les notions ouvert / couvert / clos, selon l'endroit où l'on se trouve.

Le bâtiment repose sur un large socle longeant un bassin. La structure est constituée de huit poteaux en acier à section cruciforme portant un toit plat, avec de grandes baies vitrées et quelques cloisons allant du sol au plafond. L’impression qui se dégage est celle d’un jeu de plans perpendiculaires assemblés en trois dimensions. Le sol, le toit et les parois n’enferment pas les visiteurs mais qualifient l’espace en le délimitant. Le tout donne une structure claire qui rend possible une cohérence d'ensemble entre les différents espaces.

Le pavillon fut démantelé à la fin de l’exposition. Entre 1983 et 1986, une copie à l'identique a été exécutée sur le même emplacement, sous la conduite des architectes Cristian Cirici, Fernando Ramos et Ignasi de Solà-Morales, d'après les plans originaux. C'est ce bâtiment que l'on peut visiter aujourd'hui.




Pavillon dans le parc du musée Kroller-Muller - Otterlo - G.Thomas RIETVELD

Ce pavillon a été conçu en 1955 pour le Sonsbeek Park, à Arnhem (Pays-Bas), à l’occasion d’une exposition de plein air consacrée à des petites sculptures. Après avoir été démoli l’année suivante, le pavillon a été reconstruit en 1965 dans le jardin des sculptures du Kröller-Müller Museum, sur un site que RIETVELD a lui-même choisi.

L’édifice a la simplicité et les qualités géométriques du groupe d’architecture DE STIJL. Autour d’un espace central carré (12x12m), RIETVELD a aménagé 3 corridors, galeries ouvertes sur l’extérieur. Il organise le plan comme le volume selon une trame de 2,40m. On retrouve des subdivisions de cette trame dans les menuiseries (0,60 et 1,20m). Les matériaux de construction sont clairement exprimés : briques de béton, verre, poteaux et poutres en bois, toiture en canisse. Les briques de béton sont réglées sur la trame, puisqu’elles font 40cm de long (1/8ème de la trame) pour 20cm de haut comme de large.

Le mur principal offre une surface linéaire qui se retourne à angle droit. Peu à peu, des volumes se forment selon les plis des murs. Une communication autant visuelle que réelle s’établit avec la nature, au travers de larges baies. Au final, intérieur et extérieur se mélangent sans jamais créer d’espace totalement clos.




Centre Le Corbusier / Fondation Heidi Weber - Zurich - Le CORBUSIER

Cet édifice situé à Zurich est une oeuvre remarquable de Le Corbusier, dans le sens où l'on y trouve de nombreux thèmes qu'il a développé tout au long de sa vie....

Une toiture flottant librement dans l'air et recouvrant un complexe de volumes indépendants du point de vue structurel, voici ce qui était l'idée maîtresse du centre Le Corbusier à Zürich. Le Corbusier a travaillé sur cette idée durant près de trente ans et l'a constamment améliorée et développée. Toutes les mesures appliquées sur ce bâtiment sont déterminées par le principe du Modulor (système mathématique répondant aux proportions du corps humain et inventé par Le Corbusier).

Avec sa forme inhabituelle et ses couleurs, l'édifice anime de sa présence tout l'environnement du Zürichhorn, un des plus beaux parcs situés sur la rive du Lac de Zurich. Le centre Le Corbusier est principalement constitué d'éléments préfabriqués en acier et assemblés sur le chantier. La construction du bâtiment a commencé par la sur toiture (2 carrés de 12x12m, préparés en atelier, transportés par morceaux, soudés au sol et montés ensuite à 9m de haut). Ainsi, les espaces intérieurs ont pu être construits par la suite à l'abri de la pluie. Ces espaces sont en fait des cubes filaires de 2m26 de coté, puis les éléments verticaux et horizontaux sont boulonnés à ce squelette en acier. Les éléments de fermeture extérieure sont revêtus de plaques d’émail (1m13 / 2m26). Leur disposition est soumise à un certain système rythmé. L’ensemble de ces espaces est monté sur un sous-sol en béton armé.


Panneaux du rendu d'analyse

On regardera sur les images ci-dessous plutôt la mise en page que le contenu, souvent illisible (notamment les textes) du à la petite taille des images.

Dans l'ordre : mies (images 1 à 4), rietveld (images 5 à 7), et corbusier (images 8 à 10)







3) Projet urbain à Saint-Gilles



Après cette longue partie d'analyse, nous entrons enfin dans la phase projet urbain, le thème principal du semestre 7.

Laurent DUPORT a choisi de nous faire travailler sur la ville de Saint-Gilles-du-Gard. Cette ville est située à la frontière du Gard et des Bouches-du-Rhône, et elle est le lien entre le plateau des Costières et la Camargue sauvage. Avec ses 12 000 habitants sur 16 000ha environ, Saint-Gilles est très peu dense (bien que 2° commune de la communauté d'agglomération de Nîmes Métropole).

Notre mission était donc de penser l'extension sud de Saint-Gilles, sur un territoire assez cadré : au nord, l'ancienne voie ferrée désaffectée ; à l'est, le canal et son périmètre inondable ; et enfin au sud, un territoire agricole et arboré très présent. Au total, une superficie de 75ha avec pour objectif l'accueil de 1800 à 2500 personnes. Il fallait prendre en compte différentes contraintes, que sont l'ensoleillement, le vent, l'inondabilité, l'accessibilité ou encore la variété des typologie de bâtiments (logements, équipements, commerces).

Et tout ceci en moins de 6 semaines !!

Chacun a accompli cette mission, et ce malgré des doutes, souvent la fatigue, ou tout simplement la peur de ne pas finir à temps....

Voici donc un tour d'horizon des différents projets.


Panneaux du rendu de projet : 22 janvier 2008

Chaque étudiant a présenté 2 panneaux. Le tri ci-dessous est effectué par ordre alphabétique.

Attention ! Temps de chargement important... (24 images de 1000 x 707 pixels)