Bonnets, gants en laine, nez rouge et joues roses, tous les matins, été comme hiver, qu’ils soient patrons ou employés, une grande partie des habitants de Copenhague viennent au travail en vélo.

Un tiers des déplacements se font ainsi. On ne peut donc parler de mode, ou d’une réponse au nouvel engorgement des villes danoises, ou de la préoccupation naissante d’un développement durable. Pendant des décennies, bien des villes européennes ont oublié la bicyclette, la considérant comme ringarde. Elle n’avait pourtant pas disparu à Copenhague : des habitudes locales, des militants qui n’ont cessé de la défendre... Aujourd’hui elle appartient pleinement à la culture urbaine locale. Mais on ne la prend pas seulement pour se déplacer quand il fait beau. Ce n’est pas un instrument de loisir du week-end mais un moyen de transport. On l’utilise parce qu’elle est rapide, efficace, facile à garer, peu coûteuse, non polluante et bonne pour la santé