- accueil -
Un lieu typiquement japonais
Ces hôtels ont été inventés par les Japonais, et ils en sont très friands. Ils sont deux fois moins chers que n'importe quel autre hôtel, ou même qu'un taxi. Généralement, leur clientèle est constituée d'hommes qui rentrent trop tard du travail pour prendre le train, ou qui ont un peu trop bien arrosé la soirée, et restent dormir dans le centre-ville. Il n'y a aucune femme japonaise dans ce genre d'hôtels exclusivement fréquentés par les hommes. Les sanitaires sont communs, et tout le monde est prié de retirer ses chaussures pour marcher pieds-nus à l'intérieur de l'enceinte. Les Japonais considèrent les pieds-nus ou les chaussettes comme plus hygiéniques.
Capsule jusque dans l'architecture
Les capsules qui constituent les chambres de ces hôtels sont superposées en rangées, le long de couloirs ternes. Ce sont de véritables dortoirs dont la seule vocation est de vous permettre de dormir. La forme extérieure de ces hôtels est adaptée à l'intérieur en capsules. Ils font partie intégrante de la si particulière culture japonaise, et même de son paysage architectural. Même si vous ne vous y arrêtez pas pour y dormir, si vous allez au Japon, il ne faut pas manquer ça ! En revanche, ils sont à éviter pour les couples, car ces hôtels bannissent les ébats amoureux, et de toutes façons, il n'y a pas assez de place dans les capsules.
el
Optimisation maximum de l'espace!!!
Les hôtels capsule (カプセルホテル, kapuseruhoteru en V.O nous apprend Wikipédia) sont des hôtels typiquement japonais qui ont la particularité d’optimiser au maximum l’espace d’occupation et dont les chambres se limitent donc à une simple cabine-lit, en fait un tube généralement en plastique ou en fibre de verre. Ils sont apparus à la fin des années 70 à destination des cadres qui avaient raté leur avion ou leur train, leur permettant de passer ainsi une nuit au chaud à Tokyo.
el
Mais la crise économique a changé la donne et ce qui était un concept avant-gardiste sert aujourd’hui à accueillir les plus défavorisés. De plus en plus d’hôtels capsule sont habités par des chômeurs. Le chômage a passé la barre des 5%, la pauvreté autrefois quasi nulle rattrape les classes moyennes. Et les hôtels capsule, emblématiques d’une société hyperactive, sont devenus le refuge des inactifs.